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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 23:52

Période de fêtes.

  Ce matin , 7h, j'ouvre twitter (j'aime bien avoir des infos autres que celles de la tv le matin) et je tombe sur l'info de ces deux personnes décédées dans la rues, à côté de chez moi.

 

Et après j'ai avalé le reste des infos, je n'ai pas été au top aujourd'hui....

 

http://www.sudouest.fr/2011/12/30/c-etait-gigi-et-p-tit-lo-592926-4018.php

 

Le bureau d'accueil où je travaille, information des jeunes et point cyber, reste ouvert.Il y a peu de monde.

 

Ceux qui viennent sont en détresse, souffrent de solitude; viennent nous voir pour parler un peu, enfin parler avec des gens qui ne les jugent pas.

Déversent leurs mots sans écouter les réponses.

Ou écoutent et attendrent une aide psychologique et matérielle en terme de conseils.

 

Les jeunes se cherchent, ont vécu déjà beaucoup, sont en rupture de famille, ont des enfants qui leur ont été enlevés par l'état.

Elles vivent en foyer, galèrent pour un appart, des droits, une santé mentale meilleure, et essaient de reconstituer le puzzle.

 

Maya, une amie d'enfance, de très petite enfance, est venue mùe voir au boulot.

Je l'ai retrouvée par facebook, et je ne l'avais plus vue depuis l'êge de 7 ans.

 

Elle s'est demandé pourquoi j'avais alors disparu; je ne lui ai pas répondu, mais elle avait dans l'urgence de parler, de déverser ses longues années de galère.

 

Son mari qui l'a laissée à l'âge de 40 ans avec ses 4 enfants dont 2 handicapés, sans se retourner, hormis pour essayer de lui voler sa maison et ruiner sa réputation avec des mensonges pour tout lui piquer.

 

sa dépression, ses 750 euros par mois pour vivre, son incapacité à faire ses papiers, à bouger.

 

Le manque de chauffage pendant 10 ans, la non vie, les restaus du coeur. Les services sociaux qui l'ont mal renseignée, les droits qu'elle a perdus, l'acharnement que certains, et la seule volonté de vivre , le petit fil qui consistait en ses 4 enfants.

 

 (plus surendettement, mais pas curatelle, ils ne prennent plus)

Elle a arrêté son traitement .

 

Elle retrouve ses esprits mais a besoin de béquilles, et ça, c'est compliqué, car un travail sur soi ne doit pas dépendre d'autrui.

 

 

Ce n'est pas un billet que je devrais faire, mais un livre avec tous les exemples que j'ai tous les jours devant moi.

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 23:48

Plaisirs....des rencontres, de la bonne chère et justification de mes formes....

mon blog cuisine et carpe diem que je démarre...

coqin.ober-blog.com

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 23:35

C'est l'histoire d'un coeur qui rencontre celui qui est le seul qui peut le faire battre; qui a vécu la plus belle histoire d'amour de sa vie, la seule, la vraie, et n'a plus de nouvelle; doit se dire que c'est fini, mais sans en savoir plus.

Et qui, dans un processus de deuil, voit son coeur organique péricliter.

Et va peut-être crever de trop plein d'amour et de manque d'alimentaion.P1010742_3974.JPG

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 22:32

P1020525.JPGColette a fait partie de la mission d'avril de Euskal Herria Morocco, que j'ai racontée dans un billet.

C'était son voyage.

Franchemennt, elle n'a pas eu de pot, mais on n'a pas toujours de pot, et c'est une expérience super.

(En résumé: la voiture que l'on nous avait offerte a clauqé en Andalousie, on s'est trouvés sur l'autoroute avec des flics qui nous ont collé une amende car dans le tas de truc que l'on apportait, on ne trouvait pas le triangle; ensuite, l'assistance de l'assurance nous a fait amener en taxi en haut des collines, dans un endroit paumé au milieu des oliviers; on nous a annoncé que la voiture était morte, et nous sommes redescendus à Grenade en taxi bourré de ce que nous devions apporter aux parrainés. Et comme nous ne pouvions pas passer à pied la frontière avec tout cela, les membres de l'association sont reaprtis avec la voiture de l'assurance à Irun et sont revenus en bus. j'ai attendu un jour et demi le bus pour me rendre à Casablanca.

 

Nous avons passé une semaine à l'école à faire des animations, avec des grèves surprise qui nous ont laissées un peu sur notre faim d'acter.

 

Mais nous avons rencontré le parrain de l'asso, Hakim Nourry, (acteur, réalisateur) fait un hammam, mangé dans de super boui boui.

 

Pour Colette et moi,  le voyage du retour a été long, très long:  bruit de fond  le coran in extenso , et quand ils l'ont stoppé ça a été un film qui nous a fait hurler tant c'était bête. (2 jours de voyage).

 

Ce qui a motivé Colette, marraine de 2 petits gars là bas, et qui aimerait que l'asso puisse se payer un véhicule potable,  à monter un concert au caveau des Augustins, le dimanche 11 décembre:Maialen, Baptiste Daleman, Fabien Duclerc, David Cairol, Boujelal, Jokangely.

P1020961-1.JPG

5 euros l'entrée, de 16h. à 22h.

 

On a tiré les cartes de ce jeu du destin dans le bus du retour, mais c'est vraiment très flou, alors une participation à notre action serait vraiment bienn, ne serait ce que pour les contacts, et parce que le concert est vraiment bien! Bravo aux artistes qui participent gratuitement, de très bons artistes!

 

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 17:59

Il y a le fait que j'ai déjà passé le concours d'animatrice plusieurs fois. A smile-smooth.jpgchaque session, ses surprises: On tombe sur des questions concernant son activité d'animation (nulle dans mon cas en ce moment, je brode) , ou l'organisation administrative de la France, ou la politique éducative de la ville.

 

Ou les nouvelles lois territoriales. Ou le tout.

La dernière fois, j'ai eu le tout.

 

En plus, c'était à Tartas, là où àa pue en raison de l'usine à papier. D'ailleurs, on était peu. Je me suis aussitôt dit: "Tu aurais du bosser, tu avais tes chances là"! Car la dernière fois, à Bordeaux, j'avais bossé, j'avais eu une bonne note, mais on se bousculait dans la salle d'attente; et j'avais eu un jury qui voulait parler resasser ses souvenirs de Bayonne plutôt que de m'interroger. Il fallait avoir 19 1/2de moyenne. Même pas possible. Ceci dit, il y en a qui l'ont eu, mais ils habitaient tous autour de bordeaux.

Là je pense que personne n'habitait autour de Tartas.

 

99a commence bien: "Présentez vous", pas de souci, gestion du site internet de mon boulot, prochainement de celui des jeunes du Pays-Basque, action de lien social, de prévntion,....tout en sachant que par rapport des vrais animateurs présents, c'est peanuts.

 

Un jury m'arrête en me disant que nous allons passer aux questions. Là, mon cerveau bloque.

 

En plus, j'étais en période d'hypertension (21.1) et j'ai senti que ça montait.

 

A "Savez vous si il y a un.....dans le lycée en CUCS"....là j'ai vu des étoiles et je me suis dit" je vais faire un AVC à Tartas"

Je suis rentrée pliée.

Et je me suis dit que cela fait un an que je plane avec ma fabuleuse histoire d'amour, la rencontre avec l'homme de ma vie; que j'attends de ses nouvelles tout le temps, qu'il ne m'en donne pas, et que je ne fais plus rien, que je m'étiole, que je n'ai rien étudié, perdue dans mes pensées et mes rêves.

 Eqt que finalement, tant mieux, car si je ne gagne pas plus, mon fils aura encore des bourses et que je serai non imposable l'année prochaine.

 

 

Et que j'en suis à douter de ma volonté, de mon intelligence, de moi tout court; que je reste chez moi, réfugiée dans quoi?

 

Cela devient très petit, tout ça, alors Aupa! ça va bouger!

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31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 21:17

31 octobre, je vois des gens se réunir, des familles jouer dans les rues, des connaissances invitées....et moi je suis seule depuis des semaines, on me propose des invitations pour passer des soirées chez moi, qui s'annulent. "La semaine prochaine, il y a un festival, je t'appelle". Je revois la personne, elle me raconte son festival avec d'aitres pendant ce que je m'ennuyais à la maison.  Et ce n'est pas un cas rare.

Je suis peut être appréciée, mais on pense à moi quand on a besoin de parler, de se sentir confortée.

 

Je ne dis jamais rien de négatif, j'analyse, je conseille ou pas, je suis neutre, je suis là.

 

Par contre, je tâche d'être d'humeur égale quand je rencontre des amis.

J'ai déjeuné avec une amie que je n'avais pas vue depuis longtemps, je me suis permis de lui faire remarquer- gentiment- qu'elle avait été sinistre, depuis, pas de nouvelle.

 

Et avec les hommes, c'est quand ils veulent.

 

Bref, je vois les gens quand ils consentent à m'inviter et que je ne suis pas malade ou pas au Maroc, je les aime comme ils sont et j'ai intérêt à comprendre ce qui cloche.

 

Mais là, je fais effet de miroir, les gens sont plus surs d'eux après s'être dévidés sur moi.

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24 septembre 2011 6 24 /09 /septembre /2011 14:18
Dans ma famille de coeur, ceux de Bonloc, on surmonte les épreuves et les maladies avec tout ce que le courage des basques peut faire!
Il y a eu des deuils, dont celui de ma chère Emilie, femme exceptionnelle qui m'a élevée, et d'autres. Parfois, on se demande pourquoi ce sont les meilleurs qui subissent le plus d'épreuves!
 
Et maintenant il y a ce petit Julen, atteint de muscoviscidose.
 
Alors la famille a créé cet évènement, qui permet d'aider à la recherche, au village.
 
Et comme la partie Carrère est musicienne, elle nous a concocté un petit clip que j'adore, avec une chanson crée pour l'occasion, interprétée par les enfants du village.
 
simplement magnifique!
Les virades de l'espoir, dimanche 25 septembre, Bonloc
vidéo sur kanaldude
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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 21:55

ça me travaillait: Reprendre le dessin, la peinture, ma lâcher sur des pages blanches avec des couleurs. Je voulais offrir à une amie chère un tableau.

Ce samedi, je vais à Lidl, et je vois un lot de 4 toiles à 5 euros. Un signe.

 

Ibantxu et son amie étant là, j'entraîne ma créativité et savoir faire sur un art quotidien, la cuisine. Le couscous appris en live à Rabat cet été avec une mama, la tarte aux champignons.

 

Je fouille dans les tiroirs pour retrouver mon matériel d''il y a 10 ans, retrouve des tubes desséchés, pas de pinceau.

Ibantxu me connaissant  et sachant que si j'ai envie de peindre, il faut que je le fasse, se précipite, fouille, trouve quelques tubes d'acrilylique et de gouaches. Il n'y a pas toutes les couleurs primaires, mais j'attaque.

 

 

La tarte aux champignons crame.

 

j'éteins et continue. Un entrelacement de portes marocaines dans un subtil orange qui resplendit quand je le place au soleil pour faire sécher la toile plus vite.

 Et là, je me dis: "va vite donner le tableau, cours)"

Je ne le fais pas. Je modifie.  Corrige un trait, une lumière, et les portes sont devenues un visage avec un voile fait de tapis à sécher.

Bon, ok, il y a toujours un côté zarbi qui ressort quand je dessine ou que je peins, je ne fais pas vraiment dans l'impressionisme, mais  je gâche toujours mes peintures.

Elle est devenue toute sombre.

je n'ai plus voulu la retoucher, d'autant que je suis vraiment très pauvre en matériel et que j'ai du mal à faire mieux avec ce que j'ai.

J'ai donné la toile à mon amie en lui demandant de ne pas la regarder devant moi, et quand je vais chez elle, je ne la regarde pas!

Par contre, j'en ai commencé une autre, j'adore ça! C'est un voyage en soi de peindre!

 

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 21:55

P1030795.JPGA Biarritz, en septembre, il n'y a pas de bouchon, mais des voitures de gens qui ont eu leur permis par miracle ou autre.

 

Il y a des places de parking, mais tout est payant (et cher).

 

J'ai commencé par discuter avec deux personnes âgées, l'une sourde et l"autre atteinte d'Alzeimer,  L'une chargeait l'autre de faire ses courses, l'autre parlait de pharamacie, c'était du délire. Alors je m'en suis chargée. A la pharmacie; personnes âgées en pleine discusssion faisant leur sortie de la journée. Beaucoup d'espagnoles, riches, bien foutues, d'ailleurs, à la pharmacie, on parle muy bien castellano.

Dans la rue: néobobos, maigres, cheveux gris et queues de cheval.

Endroits branchés vides.

 

Je n'ai pas été acheter une pâtisserie chez miremont, ni un fontainebleau à "mille et un fromages".

Là aussi, le quotidien, même terne, est trop pregnant....

Quand on a tenté le visiophonne et la tv par cable à Biarritz dans les années 80, on avait 2 telespecteateurs par soir....

Par contre, c'est une ville active, il y a le festival de danse "Le temps d'aimer".....P1030794.JPG

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 19:16

Ce voyage de juillet s'annonçait sous deux auspices: mission et vacances. Car il n'y a pas à dire, les vacances, c'est bien aussi, et une fois par an, c'est important!

 

Avant le départ, on s'active: récupération de collectes, de colis pour les parrainés, et chargement du fourgon, prête par Xabi, berger à Béhobie, pour son dernier voyage (il est vraiment fatigué, ça coûte plus cher et à la douane, à chaque fois, on est embêtés).

Alors donc le mardi, j'ai pris une RTT:, et nous avons chargé 19 écrans d'ordi, 5 ordis donnés par l''IUT, ainsi que 70 kits cartables et fringues, Maïki, Maya, Mos et moi. 6 heures de boulot en plein caganard, ça met dans l'ambiance!

 

Le jeudi, Mos vient se garer devant mon lieu de travail et je me glisse dans un trou, au milieu de valises et paquets divers sous le regard hilare de mes collègues et des usagers.

 

Mikela  et moi grimpons dans le fourgon, Mos nous suit (ce qui est assez délicat, car il ne voit que le dos, pas trop la route, et ça a tendance à faire dormir).Le but: arriver avant minuit à Madrid pour récupérer Lily, qui a tous ses permis sauf celui d'avion (ce n'est pas grave, nous ne sommes pas prêts à avoir un jet) qui alternera avec Maïki à la conduite.

 

Ca sent bien la brebis et des morceaux de paille s'accrochent à nos vêtements. Nous faisons notre propre musique en discutant, et nous, les filles, on a toujours quelque chose à se dire!

 

Nous essayons de dormir sur une aire d'autoroute, mais serrées comme des sardines avec la chaleur, pas moyen. Mos s'en sort mieux.

 

Petite pause à la sortie 112 à Algésiras, où nous achetons nos billets de bateau, quelques provisions à LIDLpour nos amis de Rabat (c'était la semaine américaine, alors cookies et pop corn) et avons pris des menus Mac Do.

 

3 heures seulement bloqués à la douane, car les papiers pour les ordis, c'était compliqué.

 P1030242.JPG  

Départ pour l'école du rif où nous devons laisser les 5 ordis et des fournitures et livres. Nous récupérons le directeur à Tétouan, tournons 23 h pour le trouver. Il fait presque nuit quand nous le trouvons et pouvons nous entasser à 4 devant et un derrière, le malheureux Smo,le correspondant de l'asso au Maroc, casé dans un peit trou, sous ma valise "mur des lamentations" qu'il s'est d'ailleurs pris sur la tête.

 

Mais le directeur nous dit qu'il n'y a que 30 kms et que c'est de la route. Lily s'y colle. J'ai la fesse coincée sur le frein à main.

 

En fait,la route est en travaux, chaque secousse nous arrache des cris, que parfois Lily étouffe sous des gros mots entre les lèvres, parfois pas, mais on ne sait pas si Mohammed comprend les gros mots; mais francheent, à ce stade, on s'en fiche. 3 heures après, en pleine nuit, il répond enfin: "en haut de la montagne, vous verrez des lumières, on sera arrivés".

Etrange parcours, où, au fur et à mesure de la montée, nous avons eu des traces de vie de plus en plus nombreuses: enfants à vélo, voitures, maisons...."ce doit être New-York, là-bas" , dis je, avant d'apercevoir une base genre  "aire d'atterrissage d'extra-terrestres", plate forme immense de lumières bien ordonnées, avec une ville autour et la mer, dans ce creux de montagne. Oued Alou.

 

L'enchantement est total..... L'école est adorable, parfaitement tenue. Nous déchargeons le fourgon et reprenons la route en sens inverse pour arriver à Tétouan à 2h.

Il y a un monde fou, on ne connaît pas et on n'a pas envie de chercher un hôtel, nous décidons de nous rendre à Rabat directement, bien que nous n'ayions pas dormi la nuit avant.

Nous sommes arrivés à 9h. dumatin, hagards, sales, hors d'état.

Les parents de Simo nous ont ouvert les portes des salles de bains, fait manger, dormi. Il était déjà dimanche, et nous avons décidé de livrer le reste du chargement à Casablanca le soir même, de dégager le fourgon et de prendre enfin nos vacances. Nous étions de retour à 3h. du matin à Salé, et là....holidays!

 

P1030234.JPG      P1030239.JPGP1030257_JTMP2147.JPGP1030248.JPGP1030265.JPG

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