Alors là, c'est un long feuilleton! Des histoires et des confidences.
Mais rien ne vaut ce que l'on vit. Ce qu'il y a d'interessant, c'est ce que l'on en retire, et ce que l'on dit aux gens pour avoir un écho. Car on ne sait pas toujours trop, alors on a besoin du regard des autres. Ou alors, on se vante; mais il est difficile de se vanter dans ce domaine.
Alors, au bureau, ce sont certaines filles qui en parlent. "ce sont celles qui en font le moins qui en parlent le plus". NON! Je pense que ce sont celles qui sont le moins satisfaites qui en parlent le plus. Car elles sont prêtes à donner beaucoup, pour avoir en retour un certain plaisir, et qu'il n'y a que quelques échanges vaguement plaisants et souvent sordides.
L'homme voit souvent la femme comme une fontaine: on est là pour accomplir ses désirs, en passant par les siens.
Alors l'homme se vante parce qu'il a "assuré" (qu'est ce que ça veut dire"?) et le femme dit qu'elle est la reine des pipes, mais parait très insastifaite.
A côté, il y a ceux et celles qui ne disent rien et s'éclatent de plaisir, de douceur, d'amour, ne serait ce que dans l'instant, (quand on ressent un vrai amour et que les épidermes sont hautement compatibles, c'est le top), et n'en parlent pas, parcce qu'il n'y a pas de mot, et qu'on n'est pas le champion de la drague, de la branlette ou du 69.
Il y a le feeling, le carpe diem (l'instant présent) et le désir de le rendre magique, même si c'est dans un endroit inapproprié dans un moment inoppinné
Alors en cette période où la chrysalide se transforme en papillon (on est trop gros, fatigués, on est un peu déprimés, mais dès qu'il y a du soleil, on profite!), autant ne pas se renfermer sur cet hiver, et prendre les moments tels qu'ils sont, même si il y a plein de problèmes et que l'on ne se sent pas bien dans sa peau (je parle pour moi, mais ça va quand même, régime)
On y va, mais on évite d'en parler, si cen'est pour en dire du bien. Et comment retranscrire ces moments?