Mon anniversaire approche. J'approche de la cinquantaine, et cela me pose question. Comme tout un chacun, le temps qui passe m'angoisse, je me vois vieillir:; mais je redécouvre aussi mon adolescence.
J'ai l'impression d'avoir été kidnappée par la vie. Une enfance lourde, éparpillée, loin de ma vraie famille, une sorte de canard boiteux.
Une vie de femme marquée par des dépressions précoces, une maladie de rein qui a failli me faire la vie plusieurs fois.
Il en a découlé des catastrophes accumulées, car, ayant été élevée dans des valeurs judeo-chrétiennes, j'ai cédé au mariage/ enfant à 20 ans, alors que j'étais journaliste radio, vivante, voyageuse, aventurière.....Je me suis éteinte durant dix ans, m'occupant de ma famille, étant brimée par les hommes successifs de ma vie.
Le père de mes enfants était un musulman caché, le second un pervers sexuel, le troisième un pervers narcissique, le 4ème.....D'accord, il y en a eu beaucoup!
Je laisse;tomber l'affaire, après deux ans d'arrêt maladie pour cause de mec qui est tout ce qu'il faut fuir et qui a failli me faire tout perdre: maison, enfants, famille, boulot. Pour me protéger juridiquement, j'ai eu une étincelle et me suis mise à couvert, mais ça a été vaches maigres.
Entre temps; j'ai passé le concours pour avoir un meilleur boulot, je l'ai eu, mais comme j'étais en arrêt, il n'a plus été valable. Et là, je l'ai repassé plusieurs fois, je n'ai plus aucune chance. (Ce qu'il y a de bien, c'est que je suis pas imposable, que mo,n fils a des bourses, et que je bénéficie d'aides pour des réfections de mon logement. ceci dit, il faut avir le fric à la base)
Ensuite, il y a eu; comme ça, le coup de foudre avec H. L'amour, l'osmose avec cet intellectuel marocain célibataire! Des séjours idylliques, la tête dans les étoiles, le coeur en émoi, la communication de pensée instantanée.
mais: "si il ne donne pas de nouvelle, c'est qu'il a une mauvaise connexion" ou: ça côute trop cher de téléphoner du Maroc (alors que je lui téléphonais régulièrement)
Cela me dérande un peu que l'on dise de moi "une dame" et que je travaille au Bureau Information Jeunesse, que je me fasse damer le pion par une jeune. Mais j'ai essayé de faire bouger, ça ne bouge pas. Elle l'a compris, aussi, nous devons nous conteznter de notre job; qui est patfois super intéressant et dans lequel nous sommes assez indépendantes.
Je m'éclate quand je vais au Maroc et que je vois mes petits loulous, que j'avance avec eux et pour eux. Ce n'est qu'une étincelle, mais elle est utile. Je fais cela au quotidien ici; c'est à dire partout où je suis.
Je fais des projets à côté, je m'éclate en faisant la fête avec mes amis, de façon plus amusante et moins alcoolisée que durant ma jeunesse. Je vois la vie du bon, côté. J'en profite.
J-ai des amis de coeur; et ; de toutes fazçons, je me suffis à moi même.
Disons que, enfin, je m'autorise à bouger, vor des gens, me secouer en toute sérénité! Il y a eu le rendez vous des bloggueyrs, mais j'ai du mal à bouger, là, ça a l'air d'aller! Enfin!
Tout cela pour dire que pour touver un mode qui vous va bien, c'est compliqué, il faudrait 150 ans!
Et je pense qu'à l'aube de mes 50 ans, je trouve enfin la séréité (Je pensais mourir avant 33 ans)
