Grande sentimentale et sensible depuis toujours, j'ai rarement été épargnée; la gente humaine n'a jamais été trop tendre envers moi, Je suis une cible facile.
J'ai essayé d'apprendre à recevoir les coups, à me blinder - histoire de survie_
J'y arrive mal, je tombe encore dans des pièges, m'angoisse pour un rien. Moins qu'avant, je le reconnais.
Je travaille sur moi quotidiennemennt pour tenir, vivre, profiter.
ça, j'y arrive à peu près.
Par contre, je n'exprime pas mes douleurs, quand je pleure, c'est une larme contre laquelle je lutte. Je ne veux pas voir, je fonce ou mets de côté.
Alors mon corps prend le dessus, et depuis enfant, je cumule les maladies, je prends ce qui passe, je développe des maladies congénitales (mon rein gauche, devenu un cas d'étude), je frôle la mort, je l'évite, je garde le sourire, je fais comme je peux.
Je m'isole pour éviter les gens toxiques, je sors pour en voir qui m'apportent, je voyage parce que ma vie est une découverte;
Je crois commencer à avoir une vie moins sujette aux heurts, je m'y efforce, j'ai de nouveaux amis, mes enfants semblent trouver leur chemin, je suis un peu plus concentrée sur le quotidien (les papiers, les travaux de l'appart).
Et là, encore une fois, comme il y a deux ans, ça flanche.
Péricardite en 2010, un truc improbable découvert à l'occasion d'une radio des poumons, la crainte d'une maladie grave.
Là, depuis un mois et demi, une infection d la paupière, qui m'a mise mal sans se manifester: là c'est gonflé, et je suis vraiment malade depuis plusieurs jours, j'ai du mal à bouger, à manger; et les seuls amis qi se soucient de moi se demandent jusqu'à quand je vais tenir.
Et c'est vrai que je ne veux pas voir, pas faire les analyses, pas savoir, je fuis. Mais pas toujours, je me reprends, et cette fois ci, j'espère que ce ne sera pas trop tard.
Ma douleur de l'âme vient de cette histoire d'amour, où j'ai rencontré mon âme soeur, qui m'a fait croire qu'elle l'était.....et qui ne me donne plus de nouvelle depuis plusieurs mois.
Les hommes m'ont souvent fait du mal, mais là....je ne m'en remets pas....Et le corps l'exprime, à défaut de larmes....