Avec 1200 euros par mois, 560 euros de crédit, j'avais peu pour manger et habiller 3 personnes.

Du coup, je connais les huissiers, les procés et les ventes aux enbcères.

Mes enfants ont grandi, sont indépendants, j'ai gardé mon appart, et je me fixe 100 euros par semaine pour tout ce qui touche à ma vie, hors factures

finalement, je m'en sors.

j'ai des vices, comme la bonne bouffer et les cigarettes.

Alors, je module, à Dantcharia, je prévois mon budget de la semaine, et je prends mes clopes, de l'essence, des conserves.

Le mercredi, quand je ne travaille pas, je vais au marché place des gascons, et je vais voir un paysan qui vend des oeufs, du lait et des légumes, tout droits sortis de sa propriété.

Et ce n'est pas cher.

L'ambiance du marché est super, les gens sont simples.

Et

Avec 1200 euros par mois, 560 euros de crédit, j'avais peu pour manger et habiller 3 personnes.

Du coup, je connais les huissiers, les procés et les ventes aux enbcères.

Mes enfants ont grandi, sont indépendants, j'ai gardé mon appart, et je me fixe 100 euros par semaine pour tout ce qui touche à ma vie, hors factures

finalement, je m'en sors.

j'ai des vices, comme la bonne bouffer et les cigarettes.

Alors, je module, à Dantcharia, je prévois mon budget de la semaine, et je prends mes clopes, de l'essence, des conserves.

Le mercredi, quand je ne travaille pas, je vais au marché place des gascons, et je vais voir un paysan qui vend des oeufs, du lait et des légumes, tout droits sortis de sa propriété.

Et ce n'est pas cher.

L'ambiance du marché est super, les gens sont simples.

Et si je

Tous les jours, je rencontre des personnes qui cherchent un logement.

Normal, direz vous.

Hormis le fait qu'avec deux salaires en cdd, on ne trouve pas, alors que penser d'une personne sans ressource, qui vit dans un  logement insalubre (elle n'a pas le chauffage, des trous dans le mur, mais paie 200 euros par mois, et si elle se fait virer de là, elle est à la rue), des jeunes qui prennent leur autonomie avec un salaire de 1000 euros et un loyer de 500 euros, quan ils trouvent.

Et une autre,50 ans et deux enfants à charge, qui doit s'occuper d'une personne handicapée et que l'on pousse de son appart à 700 euros par mois, trop bien pour elle.

Et demandez un HLM, il y a trop de demandes

Où vont aller ces gens?

et ceux qui bossent en cdi, ont eu la chance de trouver un 30 m² à perpette pour 500 euros par mois.

ceux qui sont en place y restent, ils mangent du jambon et des pates et trouvent que leurs fringues ont un bon look,

Le mois d'août, les vacances, la plage,...cela n'a jamais été mon truc.

Il y a du monde, on ne peut pas circuler, tout est plus cher,...alors je bosse, et je côtoie les gens qui ne partent pas en vacances non plus.

Pour eux, ce n'est pas toujours un choix, car dès que l'on bouge de chez soi, ça grève le budget

Personnellement, si je pars, cest seule, et si je reste, c'est pareil.

Alors rester chez moi et attirer des bandes de copains qui sont en "stand bye", cela revient à dire que l'on reste chez soi à épuiser les programmes tv, à se greffer à des familles pour des repas, à s'énerver à se garer à la plage.

Alors, non, je travaille, et, le soir, je retrouve mon amoureux, ou je vais aux jeudis ciné à Bayonne, ou une copine vient passer la soirée avec moi.

Pour les fêtes de Bayonne, je suis sortie avec deux copines un soir.

Ca parait un peu limite, mais ça me parait bien.

Au Pays Basque, je trouve toujours quelque chose à faire, à découvrir,et les holidays seront bonnes en septembre.

Temps meilleur, peu de touristes, la magie du Pays Basque en fin d'été pour moi.

Demain, marché équitable au carreau des Halles de Bayonne de 16 h à 22h.

En fait, je n'ai pas encore trop compris le principe, dans la mesure où certains produits non étiquetés viennent parfois du marché équitable.

 Je fais dans la facilité, j'attends que l'on me mette devant des choses simples, et j'obeis.

exemple: le recyclage des plastiques.

mon père, en rase campagne, avait trois poubelles, une pour le plastique, une pour le verre et une tout venant. Et à 75 ans, il se tapait la corvée de les amener à l'endroit indiqué.

Moi, j'ai tout à côté, et j'ai 10 kilos de journaux, au bureau comme à la maison, qui attendent de trouver le chemin du recyclage.

Par contre, on me distribue des poubelles spéciales, avec ce qu'il faut mettre dedans, et on me les enlève le mercredi. Ca, je fais.

je trie mes mes bouteilles d'eau, mes conserves et mes pots de yaourt en me disant que j'accomplis un geste écologique.

et je jette mes bocaux en verre à la poubelle, car j'oublie tout le temps de les mettre dans un container (où est il, d'ailleurs?) en allant au boulot.

on n'est pas encouragé quand on voit les folies que commettent les différents états.

et sans tomber dans le débat, quand, après avoir bien trié, consommé de la meilleure façon possible, on se dit qu'un tour à la plage va nous permettre de poursuivre dans l'idée de la communion avec la nature.

Après quelques feux, on se trouve dans un embouteillage face au port de Bayonne, avec ses usines et ses fumées.

On arrive péniblement et énervé aux abords d'une quelconque plage, et l'on sue en s'enervant à la recherche d'une place. On s'engueule copieusement avec quelques autres désespérés. On se gare à trois kilomètres, et l'on s'écoeure avec les odeurs de la baraque à frites.

 Arrivés sur la plage, on contremple les vieux bouts de plastique et de débris hétéroclites (valable avant la saison touristique, après, c'est nettoyé), et l'on plonge entre deux trucs bizarres.

On a pris l'air de la mer, maispar rapport à l'écologie et au marché équitable, je veux bien faire des efforts, mais comprendre comment ça marche, et, surtout, comment faire plus et organisé.

Et je vous conseille d'aller au marché, ce samedi, car il vaut mieux aller là qu'au feu d'artifice, qui n'est pas écologique et coute des sous.

et aller voir des gens sympas qui vendent de bons produits, ça donne la pêche, même si l'on ne peut pas acheter grand chose.