hier soir, je dégustais des Saint-Jacques d'avant fêtes avec Eneka.
En discutant de gens (pas des kutzus), elle me parla d'une femme croisée dans le centre.
"Une femme de l'intérieur montée à Paris il y a longtemps, jolie, comment te dire? Sensuelle.On voit qu'elle a eu une belle vie".
Elle n'était certainement pas bonne à tout faire.Ni prostituée, ni maîtresse.
"Non, elle n'a pas eu de mari, ni d'enfant, elle était,...comment te dire....femme de vie".
Et ses yeux brillaient à l'évocation de tout ce que cette expression pouvait sous entendre de fêtes, de plaisirs, d'amours, de vie, peut-être.
Et nous nous sommes dit que notre éducation nous avait empêchées de franchir le pas, mais que, finalement, "femmes de vie" nous aurait bien convenu.
Gustav Klimt