Alors là, c'est un long feuilleton! Des histoires et des confidences.
Mais rien ne vaut ce que l'on vit. Ce qu'il y a d'interessant, c'est ce que l'on en retire, et ce que l'on dit aux gens pour avoir un écho. Car on ne sait pas toujours trop, alors on a besoin du regard des autres. Ou alors, on se vante; mais il est difficile de se vanter dans ce domaine.
Alors, au bureau, ce sont certaines filles qui en parlent. "ce sont celles qui en font le moins qui en parlent le plus". NON! Je pense que ce sont celles qui sont le moins satisfaites qui en parlent le plus. Car elles sont prêtes à donner beaucoup, pour avoir en retour un certain plaisir, et qu'il n'y a que quelques échanges vaguement plaisants et souvent sordides.
L'homme voit souvent la femme comme une fontaine: on est là pour accomplir ses désirs, en passant par les siens.
Alors l'homme se vante parce qu'il a "assuré" (qu'est ce que ça veut dire"?) et le femme dit qu'elle est la reine des pipes, mais parait très insastifaite.
A côté, il y a ceux et celles qui ne disent rien et s'éclatent de plaisir, de douceur, d'amour, ne serait ce que dans l'instant, (quand on ressent un vrai amour et que les épidermes sont hautement compatibles, c'est le top), et n'en parlent pas, parcce qu'il n'y a pas de mot, et qu'on n'est pas le champion de la drague, de la branlette ou du 69.
Il y a le feeling, le carpe diem (l'instant présent) et le désir de le rendre magique, même si c'est dans un endroit inapproprié dans un moment inoppinné
Alors en cette période où la chrysalide se transforme en papillon (on est trop gros, fatigués, on est un peu déprimés, mais dès qu'il y a du soleil, on profite!), autant ne pas se renfermer sur cet hiver, et prendre les moments tels qu'ils sont, même si il y a plein de problèmes et que l'on ne se sent pas bien dans sa peau (je parle pour moi, mais ça va quand même, régime)
On y va, mais on évite d'en parler, si cen'est pour en dire du bien. Et comment retranscrire ces moments?
Aujourd'hui, j'ai travaillé dans un bureau de vote.C'est un bon boulot: on rencontre des gens de sa ville, voire de son quartier,ils ont besoin parfois de communiquer. les gens s'habillent souvent en dimanche plus, et ça sent bon.
Ils sont aimables, sauf si y a problème et sont heureux de faire leur devoir de citoyen, du genre 'le dimanche, on ne fait rien, là, on se fend".
Moi, je faisais des sourires, et je tendais un stylo. Il n'y a pas eu de problème, et les gens ont été très gentils.
C'est dingue comme les gens font preuve de cicisme le jour des élections, ils se sentent soudainement citoyens.
Il devrait y avoir des distributions de sacs de récupération de verre, de journaux et de plastique devant les bureaux de vote. des repas pour les pauvres.
De quoi apaiser de un tel relent de citoyenneté.
Dans 15 jours, on recommence.
D'ici
Bref, j'ai senti mes compatriotes très impliqués dans cette élection. nous avons eu 80°de fréquentation, peu de bulletins nuls.
Savoir si cela ira mieux après, c'est un autre problème, mais si l'une ou l'autre tient un minimum de ses promesses, on verra les dégats et les progrés. Car l'eugenisme, entre autres, je ne pense pas que ça va le faire. des gosses fichés dès 2 ans en raison de leur parimoine génétique ou de leurs défauts naturels, ça remet en cause le secret médical (déjà bien galvaudé) ,l'éthique, diosns l'humanité telle qu'elle est.
mais pour se faire une idée, liserz "le meilleur des mondes", d'Aldous Huxkley.
Un petit bonheur: trainer au lit un mercredi de congé, regarder des feuiletons bêtes et rigolos, se doucher et se pomponner.
Et puis se dire: c'est jour de marché, à côté. celui où l'on a pour se ballader, regarder, vivre un peu; comme tous les marchés, d'ailleurs.mais celui ci est très local, dans une zep, et il brasse paysans du cru et plusiurs ethnies, et le tout dans cette ambiance "peace" des marchés.
toutes couleurs , toutes opinions, toute appartenance confon, on se retrouve pour un but commun à l'humanité, la vie, la survie, la vie sociale, et tant de choses,...sur un marché, qui, bien que bloqué entre des immeubles hlm vieille époque, est l'un des plus conviviaux.
ce matin, vacances, donc. réveil à 9 h, trêve d'actus, feuilletons débiles, et choses diverses. mais vite fait bien fait, ,car le mercredi, il y a marché à la ZUP, comme on disait avant. Là, on dit marché place des Gascons.
Y aura t'il le spot légumes bio? celui du pecheur? L'indien et ses beignets? Des plantes aromatiques? Des ballerines à 5 euros?
Croiserai je des connaissances pour tailler un bout de gras?
Vais je préparer un super déjeuner à mon fils, ma mère ou mon copain?
et d'autres questions barbantes et anodines.
En avant; je marche en observant la pousse du lilas dans la rue, le nez au vent, mon panier à la main. je respire la determination à jouir du moment. et le bonheur de le vivre déjà.
Bonheur: quan j'arrive, je remarque qu'il y a du monde. je croise un peintre basque, queques femmes en tchador, plusieurs ménagères, des copines qui gloussent, des ados trop maquillées, des élus,on y est.
Je râle: je n'y comprends plus rien au parcours: on a placé des fils en plastique disgracieux un peu partout, et je ne retrouve plus mes repères; on se déplace comme dans un labyrinthe. des policiers sont devant,êt on aperçoit quelques pompiers. mais personne n'a l'air de s'affoller, et l'ambiance est la même que celle de tous les mercredis: nonchalante.
je remarque néanmoins l'absence de quelques commerçants, notamment celle du paysan bio à qui je comptais prendre quelques plant.
tout en lui achetant du thym et de la ciboulette, je lui demande si il y a une alerte à la bombe.
et elle me répond tranquillement que oui, et qu'elle espère que ça va bientôt se terminer.
je m'étonne du manque de panique des usagers et flane un peu. personne ne parle de ce qu'il se passe, c'est le rendez vous du mercredi, et rien ne peut le gâcher.
les policiers baillent, à mon avis, c'est la fin. j'entens quand même parti socialiste. je jette un oeui sur la permanence, un député téléphone; plus loin, france 3 filme.
le tout dans l'indifférence.
L'effervescence recommence lorsque les policiers viennent annoncer aux commerçants qu'ils peuvent reprendre leurs stands et coupent les rubans de sécurité.
curieuse, je suis. Alors, j'enquête, et sur tout. Je m'intéresse aux sites de rencontre.
meetic, c'est le supermarché:
On trouve de tout, il suffit de tester le produit.
le psychopathe, celui qui s'es fait un profil, l'amoureux déjàamoureux sans connaitre... des mecs à priori bien et qui sont des catastophes, qui te démolissent en rien de temps: ils te regardent d'un air dégouté et s'en vont. ou te sautent, et t'oublient.
celui qui te dit que tu ne ressembles pas à la photo, et qui refuse d'être copain.
c'est un reflet des relations humaines: froides, élististes.
on recherche un ideal, qu'on s'est imaginé. bien enfantin.
si la personne ne correspond pas à ses fantasmes, c'est fini.
c'est du prêt à consommer. et sur les sites gays ou de rencontres amitié, c'est pareil.
et l'on se prends des vestes...alors que dans la vie ordinaire, on charmen on plait, on rit, on pleure, là, on est soumis à des fiches, et quand on ne correspond pas aux fiches, on meurt.
les sites de rencontre, c'est le fast food du sexe et du mariage, et une succursale pour les psys, car à trop se faire jeter, on se pose des questions.
Ca ne marche pas physiquement 'déjà, on eqst complexé), et, en plus, les gens te disent qu'ils sont prêts à vomire en te voyant, et s'enfuient.
et que ton cocktail aphro est trop fort et degueulasse
connard!